Publié le 19 juin 2020
0Essai moto sportive Elf 5
La dernière de la lignée
L’ultime expression de la philosophie de conception de motos d’ELF fut l’ELF5, elle-même évolution de l’infructueuse ELF4 et qui a permis à Ron Haslam de terminer à la 11e place du Championnat du Monde 500 GP en 1988 avec deux septièmes places à Spa-Francorchamps et Brno comme meilleurs résultats. Dans la mesure où il a terminé dans le tableau final devant Randy Mamola (dont la Cagiva était handicapée par des pneus Pirelli) et Patrick Igoa sur la Yamaha V4 de 1987, ELF pouvait à juste titre affirmer que son objectif avait été atteint en prouvant que sa lignée de motos alternatives initiée en 1978 et désormais équipée de moteurs Honda NSR500 V4 de 1987, était capable de rivaliser avec les machines d’usine de conception conventionnelle. Dans quelle mesure cela était-il dû au pilotage déterminé d’Haslam ? Nous ne le saurons jamais. Mais le fait que Ron souffrait d’un ulcère à l’estomac durant la majeure partie de la saison fait que ses résultats et ceux de l’ELF5, sont encore plus louables.
Ayant piloté la plupart des modèles ELF précédents à un moment ou à un autre, j’avais hâte de goûter aux évolutions de la dernière de la lignée, d’autant plus que j’avais précédemment pu tester la NSR500 de Wayne Gardner, sacré avec le même moteur que l’ELF5 mais utilisant un châssis plus conventionnel.
Les adieux aux Grands Prix organisés par ELF sur le circuit Paul Ricard à la fin de la saison 1988 m’ont offert cette opportunité. L’expérience était d’autant plus intéressante qu’elle permettait de rouler aux côtés de Ron Haslam, l’homme qui mena le team français au succès en GP 500 lors des trois saisons précédentes.
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